L’orthoptiste est un professionnel de santé non médical. Réuni avec l’ophtalmologiste et l’opticien-lunetier sous l’appellation « 3 O » , il fait partie intégrante de la filière visuelle française. En étroite collaboration avec l’ophtalmologiste, il a pour mission de rééquilibrer ou rééduquer les dysfonctionnements visuels.
L’orthoptiste: un auxiliaire certifié
L’orthoptiste est détenteur d’un certificat de capacité obtenu après trois années de formation en Faculté de Médecine. En 2013, 3700 orthoptistes dont 90 % de femmes étaient recensés en France métropolitaine. Les orthoptistes peuvent travailler en cabinet privé, chez un ophtalmologiste, en clinique, centre hospitalier, dans les écoles et les centres d’éducation spécialisée.
L’orthoptiste: un proche collaborateur de l’ophtalmologiste
L’orthoptiste intervient sur prescription médicale de l’ophtalmologiste, lorsqu’un patient présente un dysfonctionnement visuel. En particulier grâce à la rééducation orthoptique, il rééquilibre la vision binoculaire. Il vérifie les mouvements oculaires et leur synchronisation et élabore un plan correctif adapté à chaque cas. C’est aussi l’orthoptiste qui rééduque une basse vision chez les patients malvoyants et atteints de cécité légale. Lorsque la complexité des cas traités le nécessite, l’orthoptiste peut également collaborer avec un neurologue, un psychomotricien ou encore un orthophoniste.
L’ophtalmologiste, mais seulement sous sa responsabilité, peut aussi lui déléguer certaines tâches comme la réalisation d’examens complémentaires: topographie cornéenne, rétinographie, tomographie en cohérence optique (OCT), relevé du champ visuel (périmètrie), bilan d’une diplopie avec test de Lancaster, tests de vision des couleurs,…
Bien que le décret de compétences de 2007 ait considérablement élargi la palette d’examens pouvant être confiés aux orthoptistes, ceux-ci ne sont toujours pas autorisés à prescrire une correction visuelle.